Signes et scènes de la conversion dans l’espace public (antiquité-période moderne)

Archives de sciences sociales des religions, n°182

La phénoménologie, la théologie, souvent aussi l’histoire, privilégient une approche de la conversion en termes d’itinéraires personnels, ou réduite à l’analyse de réseaux de sociabilité de faible rayon. Dès lors qu’elles se rendent visibles dans l’espace public, les conversions se dotent pourtant d’un contenu proprement politique. Elles engagent acteurs de la conversion et pouvoirs politiques dans un processus complexe de mise en signes et de mise en scène.  Le dossier « Signes et scènes de la conversion » s’attache à l’histoire longue de ces politiques de la conversion, dans l’espace chrétien, de l’Antiquité à la période moderne. De la cité à l’État et à l’Empire, il en explore les jeux d’échelles et les enjeux d’institution et de représentation.

L’article en varia, « Thérèse de Lisieux et la Russie », aborde l’internationalisation d’une dévotion en milieu catholique dans l’entre-deux-guerres, sous l’angle d’un agencement entre mobilisation des acteurs de terrain et régulation romaine.

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