Diana Sequeira Santos

Email : dianasantossequeira@gmail.com

Titres universitaires

2014 :

Licence d’Histoire, Université Jean Moulin Lyon 3

2017 :

Master en Histoire et anthropologie de la Grèce ancienne sous la direction de Cléo CARASTRO (EHESS/ ANHIMA) à l’EHESS. Mémoire de recherche en Histoire ancienne : « L’image des mains ensanglantées dans la tragédie aux Vème-IVème siècles, entre sacrifice et meurtre ». Mention Très bien au Mémoire de Master (16/20).

2018 :

Doctorat en Anthropologie sociale sous la co-direction de Stefania CAPONE (EHESS/CéSor) et Cléo CARASTRO (EHESS/ ANHIMA).

Sujet de thèse : « La voix de l’invisible : la divination d’Ifá à Rio de Janeiro et les astragales dans le monde gréco-romain. Une étude comparatiste. »

Thèmes de la recherche

Anthropologie religieuse, Divination d’Ifá, Destin, Comparaison, Astragales, Grèce ancienne.

Résumé de thèse

Ce projet de recherche s’inscrit dans une démarche comparatiste de deux pratiques divinatoires en apparence différentes : la divination d’Ifá à Rio de Janeiro et le lancer d’astragales dans le monde gréco-romain. Le système de divination d’Ifá a (ré)émergé à Rio de Janeiro dans les années 1970, revitalisé par les échanges constants entre l’Afrique et sa diaspora et par l’arrivée de babalawo, spécialistes religieux, nigérians au Brésil. Quant à la pratique des astragales, elle n’existe aujourd’hui plus mais peut être étudiée historiquement à partir d’inscriptions épigraphiques et de sources archéologiques.

Cette thèse vise à développer une réflexion comparatiste au sujet des « chemins » du destin dans deux pratiques divinatoires différentes en partant du principe que la voix divinatoire donne accès à la connaissance de son propre destin. Ma contribution s’inscrit dans une anthropologie pragmatique qui vise à analyser le savoir-faire rituel, son efficacité et sa matérialité afin de questionner les écritures, fixes ou non, d’un ou plusieurs destins dans ces deux systèmes divinatoires. Existe-t-il ainsi une seule voie possible à suivre ? Devrait-on parler des « destins » au pluriel, engageant l’individu dans la création de sa propre destinée ?