A más de 500 años de la invasión de Mesoamérica: Memorias y resistencias de esperanza ngigua, antropología e historia

Guillermo López Varela, Fernando Matamoros Ponce, Manlio Barbosa Cano, Manuel Alfonso Melgarejo Pérez (Coordinadores)

« Ce livre est important. Peut-être s’agit-il d’une des premières tentatives de réinterpréter l’histoire de la Mésoamérique depuis le point de vue de ce que Walter Benjamin appelait « la tradition des opprimés », la tradition de 500 ans de résistance, la tradition de ceux qui luttèrent et, pourtant,  tombèrent sous les roues de ces majestueux carrosses triomphants portant les noms de civilisation, progrès et modernité.

La proposition de Benjamin d’écrire l’histoire à rebrousse-poil trouve, dans cette collection d’essais sur l’invasion de la Mésoamérique, un exemple de grande magnitude intellectuelle et politique […]

Ce qui manque au compte rendu de Benjamin [compte rendu rédigé en 1929 à propos du livre français sur Bartolomé de Las Casas- de Marcel Brion, Bartolomé de Las Casas, « Père des Indiens » , Paris, Plon, 1928], est, par contre, très présent dans cette collection d’essais puisqu’il s’agit de la résistance des indigènes aux envahisseurs et, au cours des siècles suivants, contre leurs descendants et héritiers du pouvoir.  Ainsi, comme le démontre David Harvey, si l’accumulation du capital se poursuit, depuis le XVIème jusqu’à nos jours, existe aussi une continuité historique de la lutte des peuples contre l’hydre du capital.

Sans mémoire du passé ne peut exister la lutte pour le futur. Cette mémoire de feu est toujours présente dans les moments de danger, de rébellion, de combat émancipateur : elle surgit, comme le disent Manuel A. Melgarejo Pérez, Guillermo López Varela et Fernando Matamoros Ponce, à la manière d’un éclair […] »

Michaël Löwy
En savoir plus (lien de l’ouvrage complet)

Contacter Fernando Matamoros Ponce

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