Liste des séminaires du CéSor – 2015-2016

Corps d’apocalypses. Dialectiques du religieux, du politique et du visuel

1er et 3e lundis du mois de 9 h à 13 h (salle 13, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 16 novembre au 15 février 2016

Rim Al-joundi - "Twitter"

Rim Al-joundi – « Twitter »

Ce séminaire pluridisciplinaire propose de développer une réflexion sur le rôle du corps comme support de dévoilement – ou d’apocalypse – d’une « vérité » faisant l’objet de controverses. Dans quels contextes et selon quels dispositifs le corps peut-il devenir un site ultime de résistance et de frontière ? Dans une perspective comparative, nous examinerons les modalités de transformation et de publicisation du corps ordinaire en corps témoin, vecteur de critiques politiques, sociales ou religieuses.

Dans ce cadre, il s’agira, d’une part, d’examiner la pertinence de la notion de genre afin de voir comment elle façonne et « fait parler » ces corps témoins. D’autre part, nous interrogerons le rôle de l’image (fixe ou mouvante) dans la mise en récit et la traduction politique et/ou religieuse des corps mis à l’épreuve. Comment les lexiques corporels interagissent-il avec ceux du langage visuel ? De quelles manières ces corps médiatisés par l’image contribuent-ils à articuler les lieux de l’intime avec les lieux et les temps du religieux et du politique ? Quelles communautés sont interpellées et se redéfinissent au creux de ces manifestations radicales des corps ? Nous porterons une attention particulière aux usages des nouvelles technologies de captation et de diffusion audiovisuelles afin de voir de quelles manières elles renouvellent les répertoires sémantiques et performatifs des corps comme sites d’expérience et de discours critiques, tout comme leurs modalités de lisibilité.

Dictionnaire dynamique des faits religieux. Vocabulaire des sciences sociales du religieuxcouverture Dictionnaire des faits religieux

Mercredi de 15 h à 19 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris), les 28 octobre, 2 décembre 2015, 17 février, 16 et 30 mars, 8 juin 2016

Ce séminaire poursuit depuis 2011 le développement sous une forme numérique du Dictionnaire des faits religieux paru en 2010 aux Presses universitaires de France. Enrichissement des notices existantes, création de nouvelles entrées, présentation des controverses et des débats critiques autour des notions (exclusion) et des champs articulés au religieux (économie, littérature) : la matière accumulée dans ces séances de travail collectif associant aux maîtres d’œuvre du Dictionnaire chercheurs confirmés, doctorants et mastérants doit permettre d’alimenter à moyen terme une nouvelle édition du Dictionnaire. Parallèlement, une réflexion est menée sur les conditions de traductibilité du vocabulaire des sciences sociales du religieux en tirant profit des différents chantiers en cours de traduction du Dictionnaire des faits religieux, avec une attention particulière à l’allemand, manière de « Ursprache » des sciences sociales du religieux.

Combiné à l’un des deux autres séminaires du « Parcours du CéSor en sciences sociales du religieux » (« Histoire des sciences sociales du religieux », « Le religieux en question(s) ») cet ensemble de six séances peut être validé par les étudiants en master 1 ou 2 de la mention « Sciences sociales des religions ».

Histoire des sciences sociales du religieuxgroupe de sociologie des religions

  • Dominique Iogna-Prat, directeur d’études à l’EHESS (TH) (CéSor )Cet enseignant est référent pour cette UE
  • Pierre Lassave, directeur de recherche au CNRS (CéSor )

Mercredi de 15 h à 19 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris), les 25 novembre 2015, 4 mai et 1er juin 2016

Quand et comment le « champ » du religieux s’est-il défini comme un périmètre d’activités académiques ? Aux temps où s’organisent et se réorganisent (au tournant des années 1900, au début des années 1950) l’anthropologie, l’histoire, la philosophie, et la sociologie comme disciplines d’enseignement et de recherche, quelle place fait-on au « religieux » ? Et comment définit-on alors ce que Michel de Certeau estimait indéfinissable ? C’est à cette histoire complexe qu’est consacré ce séminaire de recherche, qui, pour la seconde année, va consacrer ses trois séances (de 4 heures) au Groupe de sociologie des religions et, plus globalement, à la question des archives en sciences sociales.

Le Groupe de sociologie des religions (GSR) a été fondé en 1954 dans le cadre du Centre d’études sociologiques (CES) du CNRS. L’initiative en revient à Gabriel Le Bras (1891-1970) assisté d’Henri Desroche (1914-1994). Une équipe dont la vocation était d’appréhender et d’expliquer tout phénomène dit religieux comme un fait social et d’intégrer de la sorte l’objet religion dans le champ de la sociologie alors en pleine refondation nationale. Le GSR se caractérise par un noyau central de chercheurs qui ont refondé les bases de la spécialité thématique. On sait que la religion fut un objet principal pour la discipline au tournant du siècle dernier. Durkheim a ainsi fait découler la socialité et la pensée classificatrice des cultes totémiques. Weber a reconnu la théodicée biblique comme agent historique de la rationalité moderne. Simmel a vu dans les associations religieuses une forme typique de cristallisation des interactions sociales. Paradoxalement, la centralité intellectuelle de l’objet religieux n’a d’égale, surtout en France, que sa marginalité institutionnelle. Longtemps apanage des institutions ecclésiales, la religion ne devient en effet objet de connaissance historique à part entière qu’au moment de la formation des sciences sociales. La création en 1886 de la section des « sciences religieuses » (Ve section) de l’École pratique des hautes études (ÉPHE) marque pour la France un mouvement européen de chaires et de recherches d’esprit laïc en la matière. Pour autant, la sociologie des religions n’a pas fait souche dans l’Université, notamment après la refondation de la discipline avec l’instauration de la licence de sociologie en 1958. Ce n’est qu’à l’ÉPHE (Ve et VIe sections) et au CNRS que quelques chaires d’enseignement et postes de recherche ont permis à cette spécialité thématique de se développer et d’être reconnue comme scientifiquement légitime.

Le GSR fut le noyau premier de cette conquête, notamment son équipe initiale qui a réuni autour de Le Bras et Desroche, Émile Poulat (1920-2014), François-André Isambert (1924-) et Jacques Maître (1925-2013) auxquels on rajoutera Jean Séguy (1925-2007) entré peu après (en 1960) dans le groupe. Le noyau se fit rapidement connaître par le dynamisme bibliographique de sa revue, les Archives de sociologie des religions, créées en 1956, par ses enquêtes sur les tensions entre confessions chrétiennes et monde moderne, par son défrichement des théories et méthodes d’appréhension sociologique des phénomènes religieux. Revendiquant dès les origines l’interdisciplinarité, le GSR n’a cessé de croître en diversité pour nouer au fil du temps des alliances originales avec l’ethnologie, la science politique et les divers savoirs issus de l’érudition spécialisée (islamologie, indologie, bouddhologie). D’où d’ailleurs le changement du titre de la revue (Archives de sciences sociales des religions – ASSR – à partir de 1973). C’est cette histoire, nourrie des archives mêmes des membres du GSR actuellement en phase d’archivage, que ce séminaire entend défricher afin d’encourager la réflexion collective sur les conditions institutionnelles de définition du « champ » religieux au sein des sciences sociales.

Combiné à l’un des deux autres séminaires du « Parcours du CéSor en sciences sociales du religieux » (« Dictionnaire dynamique des faits religieux », « Le religieux en question(s) ») cet ensemble de trois séances peut être validé par les étudiants en master 1 ou 2 de la mention « Sciences sociales des religions »

Programme (sous réserve) : les mercredis, 15h-19h
– 18 novembre 2015 : Émile Poulat (Le désir de voir Dieu) et Serge Bonnet (Défense du catholicisme populaire)

– 14 décembre 2015 : Journée d’étude du 14 décembre 2015 – Archives Nationales. Pierrefitte-sur-Seine, Archive (s) et recherche en sociologie des religions II : biographies croisées

– 4 mai 2016 : Roger Bastide et Henri Desroche
– 1er juin 2016 : Du bon usage des archives en sciences sociales

Le religieux en question(s)

Mercredi de 15 h à 19 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris), les 18 novembre 2015, 27 janvier et 18 mai 2016

Ce séminaire, organisé en alternance avec deux autres collectifs sous l’intitulé « Parcours du CéSor en sciences sociales du religieux » (« Histoire des sciences sociales du religieux », Dictionnaire dynamique des faits religieux »), propose de réunir autour d’un objet largement fuyant, le religieux, les chercheurs en sciences sociales, toutes disciplines et aires culturelles confondues, aux prises avec la polysémie des discours sur le divin et leur problématique inclusion à l’âge de la définition des périmètres académiques et des stratégies discursives afférentes (XIXe-XXIe siècles). Un premier axe d’investigation s’attachera au « rite » et aux formes d’assentiment que représente la participation au culte, quel que soit le système religieux qu’organise le rite ; un second tentera d’approcher cet autre objet fuyant du religieux : ses configurations diverses en contexte de mondialisation.

Combiné à l’un des deux autres séminaires du « Parcours du CéSor en sciences sociales du religieux », cet ensemble de trois séances peut être validé par les étudiants en master 1 ou 2 de la mention « Sciences sociales des religions ».

Les christianismes dans l’orient européen et méditerranéen (XVe-XIXe siècle). Echanges, compétitions, mimétismes

  • Elena Astafieva, chargée de recherche au CNRS ( CERCEC )
  • Aurélien Girard, maître de conférences à l’université de Reims Champagne-Ardenne ( Hors EHESS )
  • Bernard Heyberger, directeur d’études à l’EHESS, directeur d’études à l’EPHE (TH) (CéSor )Cet enseignant est référent pour cette UE
  • Vassa Kontouma, maître de conférences à l’EPHE ( Hors EHESS )
  • Laurent Tatarenko, membre scientifique de l’École française de Rome ( Hors EHESS )

1er et 3e mercredis du mois de 11 h à 13 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris), du 21 octobre 2015 au 1er juin 2016

L’historiographie récente a entrepris de renouveler l’étude des communautés chrétiennes d’Europe orientale et de l’Empire ottoman entre le XVIe siècle et la Première guerre mondiale, mais la connaissance des langues, la spécialisation par aires culturelles, voire par confessions, ou encore un cloisonnement par traditions nationales, n’ont pas permis jusqu’alors de connecter ensemble ces différentes aires, qui pourtant, du temps des réformes à l’âge des nationalismes, ont connu des mutations comparables.

Ce séminaire connectera des historiographies et mettra en dialogue les recherches en cours, non seulement pour dégager les circulations entre les espaces et les échanges entre les communautés, mais aussi pour décrire la cristallisation des confessions rivales, un processus ni linéaire ni achevé. Nous croiserons les points de vue et les échelles d’observation, depuis l’analyse des parcours individuels jusqu’à l’ecclésiologie. Nous prêterons une attention particulière au problème de la transposition des modèles culturels et institutionnels, et à l’imitation de l’adversaire confessionnel dans la compétition locale.

Processus de transnationalisation du religieux

Lavage _ ceremonie purificationVendredi de 9 h à 11 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris), les 8 janvier, 12 février, 11 mars, 8 avril, 13 mai et 10 juin 2016

Nous entendons par transnationalisation du religieux les processus de délocalisation et de relocalisation de croyances, rituels et pratiques religieuses suivant les parcours d’individus qui se déplacent avec eux et les reconstruisent au-delà du cadre national étatique, dans des espaces réels ou symboliques, et le plus souvent au moyen de nouveaux imaginaires et récits identitaires.

Dans ce séminaire, nous interrogerons, à partir d’études de cas émanant de différentes aires culturelles et pouvant tout aussi bien porter sur les circuits néo-ésotériques, le chamanisme, les réseaux New Age que sur les religions monothéistes ou sur le bouddhisme, les différentes étapes et modalités de cette transnationalisation : quel rôle ont les réseaux dans le passage de frontières ? Quels sont les liens avec les processus d’hybridation, de syncrétisme, de créolisation, autant de termes dont la définition sera discutée ? Nous nous intéresserons également aux populations de migrants, aux diasporas à l’origine de cette transnationalisation religieuse : comment participe-t-elle de la reconstruction d’un univers de sens compatible avec les nouveaux enjeux de leur existence communautaire et individuelle ? Il s’agira alors de repenser le rôle de la religion dans les processus de remémoration, de recréation de la mémoire et de transmission du passé. Une attention particulière sera enfin accordée aux reconfigurations spatiales et à la réinscription de l’espace sacré dans les nouveaux pays d’implantation. Si les migrants utilisent la religion pour affirmer leur appartenance à plusieurs communautés, ils l’utilisent aussi pour créer des « géographies religieuses » alternatives qui se superposent ou dépassent les frontières nationales. Quelles sont alors les conséquences de ces déplacements sur la façon dont les pratiques se perpétuent dans leur pays d’origine ?

C’est dans une démarche interdisciplinaire, impliquant anthropologues, sociologues des religions et historiens que nous tenterons d’avancer sur une notion dont la pertinence heuristique est quelque peu mise à mal par une utilisation insuffisamment conceptualisée.

Sociologie des judaïsmes contemporains

1er mardi du mois de 15 h à 17 h (salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 1er décembre 2015 au 3 mai 2016

Le XXe siècle et le début du XIXe siècle ont profondément transformé la condition juive. La démographie, les structures, les modes d’appartenance ont évolué consécutivement à la Shoah, puis à la création de l’État d’Israël, enfin aux migrations engendrées par les décolonisations et la fin de l’empire soviétique. Ces bouleversements successifs eurent des effets particulièrement puissants sur la judéité, renouvelant la manière dont les juifs, dans leur grande diversité, envisagent et expriment leur appartenance au monde juif. Aux références traditionnelles, religieuses et populaires, qui avaient nourri la culture juive millénaire, se sont imposées d’autres références : un rapport au passé désormais marqué par le génocide ; un impossible retour dans de nombreux pays autrefois centraux de la vie juive ; un horizon israélien à la fois majeur et problématique, une différence de plus en plus marquée entre la condition juive dans les sociétés démocratiques et les sociétés non démocratiques. Quels sont aujourd’hui les ressorts de la fidélité au judaïsme ? Comment se transmet-elle dans des contextes de brassage culturel et de mixité religieuse ? Quelle part l’adhésion à la laïcité et la culture laïque y ont-elles pris? Quels sont les acteurs et les actrices de la perpétuation identitaire aujourd’hui (individus, organisations) ? Quels sont les facteurs de cohésion mais aussi de division d’une judaïcité géographiquement, politiquement, linguistiquement, culturellement et religieusement plurielle ? En quoi la violence terroriste qui a visé ou qui vise des lieux de la diaspora, affecte-t-elle la perception que les juifs se font de leur appartenance nationale et conduit-elle à reposer la question de leur participation citoyenne ? Quels enseignements peut-on tirer de ces expériences identitaires contrastées, oscillant entre tentation communautaire et individualisme, pour la sociologie et l’anthropologie des minorités et des migrations ?

Variations du croire

  • Anne-Sophie Lamine, professeur à l’Université de Strasbourg(TH) ( Hors EHESS )
  • Nathalie Luca, directrice de recherche au CNRS(TH) (CéSor )Cet enseignant est référent pour cette UE

1er vendredi du moisde 15 h à 18 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris)

Le séminaire poursuit l’exploration du croire dans le religieux (christianismes, islams, nouveaux mouvements religieux…) et à ses frontières (milieux entrepreneuriaux, artistiques ou politiques) et s’inscrit dans le cadre des activités menées par le programme collaboratif « Les techniques du (faire) croire » du Laboratoire d’excellence Hastec, « Histoire et anthropologie des savoirs, des techniques et des croyances ». Nous nous intéresserons cette année à trois notions qui traversent et dépassent le champ religieux : le choix, la vocation et l’idéal. La notion de vocation n’est pas propre à la vie religieuse. Des professionnels issus de domaines d’activités différents justifient également leur engagement dans leur métier en terme de vocation. D’autres au contraire estiment que la société, en accolant à leur profession la notion de vocation, les prive d’une reconnaissance professionnelle méritée et légitime leur faible salaire. Dans tous les cas, l’idée de vocation paraît s’opposer à celle de choix. La première semble s’articuler avec la notion de foi ou d’appel, elle renvoie à une extériorité du sujet, la seconde avec celle de responsabilité et de rationalité ancrée à l’intérieur du sujet. Le choix et la vocation se construisent en tension, mais ces deux notions peuvent être utilisées par les mêmes individus qui pourront à la fois revendiquer le choix et la vocation, ou au contraire prétendre à un choix sans vocation ou encore à une vocation au-delà de tout choix. C’est donc sur l’articulation entre ces deux termes, entre raison et émotion, extériorité et intériorité, responsabilité et conviction, et sur la façon dont ceux-ci rencontrent les questions de foi, d’idéal et de responsabilité que se consacrera une partie de notre séminaire mensuel en explorant notamment des portraits filmés.

L’autre grande thématique de ce séminaire portera sur la notion d’idéal, qui bien que peu sollicitée en sociologie et en anthropologie, permet aussi d’explorer les frontières du religieux ainsi que les modes de participation d’acteurs religieux au monde commun. Elle sera abordée à partir de l’approche pragmatiste de John Dewey – centralité de l’expérience, de la situation, de l’enquête – dont la pertinence et l’actualité seront discutées pour analyser les formes que prend le religieux et plus largement les aspirations et les idéaux dans les sociétés plurielles contemporaines (Une Foi Commune, Le Public et ses Problèmes, L’art comme expérience). Du point de vue individuel, la notion d’idéal renvoie à une attitude visant à l’harmonisation du soi avec l’“univers”, à des formes de vie observées sous l’angle de l’expérience, à des ajustements ou des transactions. Au plan collectif, elle s’articule à la co-production du bien commun, interrogeant les modes de participation des acteurs religieux et non religieux à la co-existence et à la raison publique. Cette approche sera mobilisée pour analyser des modes de vies et des engagements de croyants musulmans en France et en Europe, dans une perspective comparative avec d’autres types d’idéaux et de croire, religieux ou non.

Enseignements auxquels participent des membres du centre de recherche « CéSor – centre d’études en sciences sociales du religieux » en 2015-2016

(renvoi sur le site de l’EHESS)

DE/MC

 Collectifs de recherche

Ateliers de doctorants

Enseignements de Master

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