Mariana Ramos de Morais

Mariana Ramos de Morais

Mariana Ramos de Morais a soutenu sa thèse de doctorat en Sciences Sociales (2014) à la Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais (PUC Minas), où elle avait déjà obtenu un master (mestrado) en Sciences Sociales (2006) et une licence en Communication Sociale – Journalisme (2001). Pendant son doctorat, elle a réalisé un stage de six mois à l’EHESS (2013), au Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (Lahic), sous la direction de Stefania Capone. Depuis 2004, elle mène des recherches sur les religions afro-brésiliennes, telles que le candomblé et l’umbanda. Ses thèmes de recherche incluent la configuration des religions afro-brésiliennes dans l’espace publique et leurs processus de mise en patrimoine.

 Elle a publié deux livres sur ce thème. Dans son premier ouvrage, Nas teias do sagrado : registros da religiosidade afro-brasileira em Belo Horizonte (2010), elle raconte l’histoire de l’umbanda et du candomblé dans la ville de Belo Horizonte dans l’État du Minas Gerais (Brésil). Le deuxième, Banda de cá, banda de lá : umbanda para crianças (2012), est un livre sur l’umbanda pour les enfants. Avec Stefania Capone, elle a également dirigé le numéro 10 des Carnets du Lahic sur la patrimonialisation de la culture afro-brésilienne dont la publication est présentée ci-dessus.

 Pendant son séjour au CéSor (janvier-novembre 2016), elle developpera un projet de recherche de post-doctorat sur les processus de patrimonialisation du reinado de Notre-Dame du Rosaire, une pratique religieuse qui fait partie du « catholicisme noir » brésilien et qui rassemble les dévots de cette vierge, ainsi que d’autres saints noirs, tels que saint Benoît et sainte Iphigénie. Ce post-doctorat est financé par la Capes, organisme gouvernemental brésilien de financement de la recherche.

Share This: