De passage au CéSor

Sedigheh Yaghoobi-Faz est doctorante en sociologie à la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Téhéran. Sa thèse est intitulée « La formation du soi moderne dans l’Iran contemporain ». Elle est doctorante invitée du CéSor depuis le mois de septembre 2017 pour une durée de six mois, dans le cadre d’une bourse du ministère iranien de Sciences, Recherches et Technologie, afin de consolider ses études en France. Dans son approche théorique, elle s’intéresse principalement aux travaux de Michel Foucault en ce qui concerne le « soi », la subjectivité, la gouvernementalité et le néolibéralisme, et dans son approche méthodologique elle se base sur les les travaux de Max Weber et son type idéal, pour analyser les phénomènes de son enquête. Sa recherche vise à étudier les caractéristiques du « soi » iranien, dans la société de l’Iran postrévolutionnaire ; une société qui se caractérise à la fois par un État islamique souverain, la domination d’un discours néolibéral et le contraste entre les libertés individuelles néolibérales et les facteurs idéologiques du gouvernement.